« Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? » Une question porteuse de rêves quand on est petit, mais génératrice d’incertitudes quand on grandit et qu’on commence à travailler. Les enfants de la génération Y et Z n’y ont pas échappé non plus. Cependant, notre paradigme économique, technologique et social a radicalement changé en quelques années. Ces nouveaux salariés ont de nouvelles attentes professionnelles, fortes en substance et motivées par des valeurs intrinsèques sur lesquelles ils.elles ne feront pas ce concession. Le marché du travail s’ouvre à eux, mais est-il prêt, en 2022, à intégrer cette nouvelle génération de salariés ?
Dans ce contexte, comment intégrer les nouveaux salariés ? Que recherche la génération Z désormais dans “les starting blocks” du monde du travail ? Comment faire un onboarding efficace pour de jeunes collaborateurs ?
L’intégration des nouveaux salariés dans un contexte professionnel qui a changé
Le premier modèle abordant le sujet de l’intégration des salariés remonte même à 1979. Il n’est plus à prouver que c’est facteur essentiel du bien-être des salariés, de la marque employeur, du turnover et, in fine, des résultats des entreprises.
Selon le rapport Gallup, une bonne intégration des salariés contribue à hauteur de 82% à les faire rester dans l’entreprise. Inversement, seulement 12 % des recrues s’accordent à dire que leur entreprise fait un excellent travail d’intégration.
C’est d’autant plus vrai pour les générations Y et Z. Les intervenants de l’émission Tech Rh du 8 janvier 2022 affirment que le turnover à doublé en 20 ans. Répondre aux nouvelles attentes des jeunes générations, comme l’envie de travailler sous de nouvelles formes de contrat de travail et l’importance de donner du sens à son métier, constitue l‘enjeu majeur de l’intégration des salariés en 2022.
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Qui sont les nouveaux salariés à intégrer en 2023 ?
La génération Z, les personnes nées à la fin des années 90, représente déjà plus de 20% des effectifs en entreprise. Nés dans l’ère du numérique et sortant d’une adolescence marquée par de profonds changements de la société, leurs attentes sont nettement différentes de leurs prédécesseurs. Beaucoup de jeunes talents débutent leur vie professionnelle dans un contexte post-Covid, où déjà les plus anciens se posent des questions sur le sens de leur travail. Ce qui caractérise le nouveau salarié aujourd’hui, c’est avant tout l’importance donnée à l’impact de son métier. On pense par exemple aux questions éthiques et environnementales.
C’est également une génération qui a les réponses à n’importe quelle question à portée de clavier : autodidactes et rapidement autonomes, il ne faut pour autant pas négliger le besoin d’accompagnement dans leur processus d’intégration. Séduire la génération Z n’est pas un défi inaccessible pour autant. Leur leitmotive est avant tout d’être en accord avec les valeurs de leur entreprise et de s’y sentir intégrés avec bienveillance.
Comprendre les attentes pour bien intégrer
Selon une étude réalisée par Mazars et OpinionWay : « ¼ de la Gen Z souhaite être son propre patron », et près de la moitié estime que le CDI est voué à disparaître.
Il ne s’agit cependant pas d’imaginer un futur où tout le monde serait auto-entrepreneur. Il faut simplement comprendre les attentes managériales de ces jeunes talents. Flexible et plus libéré, le management doit s’adapter à des nouveaux salariés qui accordent plus d’importance à leur équilibre pro/perso : 73% des interrogés attendent de pouvoir s’organiser sur leur emploi du temps et les horaires.
Le besoin de confiance, d’indépendance et de sens dans le travail sont alors les éléments qui ressortent des nouveaux salariés, attentifs à ces aspects dès le parcours d’intégration.
Surtout lorsque le marché du travail affiche une tendance vers une hausse du nombre d’offres d’emploi et, à contrario, des demandeurs plus sélectifs et robustes dans les négociations lors du recrutement (rémunérations, télétravail, etc.).
« Ils sont tombés dedans quand ils étaient petits »
L’intégration constitue de plus un élément essentiel de la marque employeur. Qui de mieux que vos salariés pour faire parler de vous ? Connecté.es sur les réseaux sociaux, il n’est pas rare de voir un.e jeune travailleur avec déjà plusieurs centaines voire milliers d’abonnés sur Instagram, Tik Tok ou Youtube. Autant de personnes qui entendront potentiellement parler de votre entreprise ; en bien ou en mal, tout ne dépend que de vous. D’ailleurs, les comptes @Balancetastartup ou encore @Balancetonagency, respectivement 193k et 321k abonnés, relayent les témoignages de potentiels abus de certaines entreprises, essentiellement suivis par de jeunes travailleurs ou étudiants.
Vous l’aurez compris, la génération Z est faite d’ambassadeurs indirects de votre marque avec un puissant réseau. Autant de raisons qui poussent à soigner votre parcours d’intégration et comprendre les attentes des salariés de demain, à la recherche d’authenticité chez les entreprises.
Pas convaincu.e par la gamification ? Eux, si !
Loin d’être une génération désenchantée, les générations Y et Z ont grandi dans l’explosion du marché du divertissement. Suite à la pandémie, le divertissement, mais surtout le jeu, s’est imposé dans le quotidien de tout le monde. Le jeu vidéo atteint d’ailleurs des records mondiaux (175 Md€ en 2020) par rapport au cinéma (12 Md€) ou à la musique (20.2 Md€). Plus surprenant, c’est également le grand retour du jeu de société depuis 2019, avec un marché qui avoisine les 12 milliards de dollars. Vous l’aurez compris, depuis les confinements, le jeu s’est refait une place dans notre quotidien. Les nouvelles générations ont grandi avec et savent que le jeu est un moyen d’apprentissage, de rencontre et de développement personnel. En bref, les fondamentaux de la gamification.
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Comme dit le dicton : « on n’a qu’une seule chance de faire une bonne première impression ».
